Association pour la sauvegarde de l'église d'Hérouville

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LES TRAVAUX

Suite à la demande du Conseil Municipal de l’époque, l’église Saint Clair est classée Monument Historique par arrêté ministériel du 2 Avril 1915.

Ce classement permet un partenariat entre la commune et l’Etat pour l’entretien de l’édifice et un inventaire relèveAquarelle église différentes interventions, notamment la restauration des couvertures, ainsi que de travaux de maçonnerie et de parements (1944, 1950, 1956).

En 1982, les « Bâtiments de France » sont alertés sur la nécessité d’entreprendre d’importants travaux de restauration et diverses expertises sont réalisées, mais l’aide de l’Etat est bien longue à obtenir, malgré les relances de la municipalité,  et le temps poursuit son œuvre…

Après son effondrement partiel lors de l’hiver 1993-1994, la travée du bras Sud est restaurée  (reprises de voutes, charpente, couverture) pour un coût total de 14 000  € dans le cadre du strict entretien  de l’église.

En 1997, les travaux de  restauration des couvertures Nord et de la nef du chœur sont réalisés pour un montant de 94500 € H.T.

Un diagnostic des principaux désordres observés sur le clocher permet de conclure que ces derniers proviennent plus globalement de la mauvaise qualité du terrain d’assise que de la faiblesse des massifs de fondation, ce qui permet de préconiser la reprise en sous-œuvre par micro pieux.

Cette première phase s’est achevée en 2005 pour un montant de  195 000 €  T.V.A. et honoraires inclus. Ces travaux sont financés en partenariat avec l’Etat (50%), la Région et le Département (30%), le solde étant à la charge de la Commune...

La consolidation des piles intérieures par la régénération des maçonneries existantes  et du caveau, ainsi que la remise enTravaux état des sols de la travée du clocher et la consolidation des parements du caveau, constituant la seconde phase  est actuellement en cours.

Afin de soutenir la voute, une équipe de compagnons charpentiers a mis en place un impressionnant étaiement, réalisé si minutieusement que l’on pourrait le qualifier de travail d’orfèvres ! (photo ci-contre). Cet ouvrage de maître donne à lui seul une idée de l’ampleur des travaux à réaliser.

Ces derniers  nécessitent eux aussi l’intervention d’une main d’œuvre hautement qualifiée. Chaque pierre défectueuse est retirée avec précaution et remplacée par une pierre taillée sur place dans d’impressionnants blocs provenant de Saint-Maximin.

Un véritable travail d’orfèvre…dont le montant total, T.V.A. et honoraires inclus a été estimé à  290 000 €.

La restauration des parements du clocher nécessite une troisième tranche de travaux dont le montant T.V.A., honoraires et provision pour hausse et imprévus compris sont évalués à 190 450 €.

L’ampleur de ces travaux permettra à notre chère église de revivre en ouvrant ses portes, mais il restera encore fort à faire pour lui redonner toute sa beauté primitive, d’où l’intérêt de participer, par tout moyen, à la sauvegarde de ce magnifique  édifice. 

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